Votre boucher
à Barjols
Votre boucherie – charcuterie – conserverie à BArjols
La boucherie en centre-ville
Notre boutique historique se trouve en centre-ville, entre la place de la Rouguière et la place de la Mairie. C’est dans cette boutique que vous aurez l’opportunité de rencontre Michèle et Christian, les fondateurs de la Maison Barra. Ils ont toujours de précieux conseils à apporter à leur fidèle clientèle avec qui ils entretiennent une relation de proximité depuis des décennies.
informations pratiques
Voici les horaires d’ouverture de votre boucherie à Barjols (centre-ville) :
Vendredi : 08:00-12:30
Samedi : 08:00-12:30
Dimanche : 08:00-12:30
La boucherie atelier du quartier des Gavottes
Notre second point de vente à Barjols se trouve dans le quartier des Gavottes, sur les hauteurs de Barjols. Là, nous disposons d’un très bel espace de vente où vous retrouverez l’intégralité des produits de la Maison Barra. C’est aussi là que se trouve notre atelier de fabrication pour toutes nos spécialités.
informations pratiques
Voici les horaires d’ouverture de votre boucherie dans le quartier des Gavottes :
Lundi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Mardi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Mercredi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Jeudi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Vendredi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Samedi : 08:00-12:30, 15:00-19:00
Dimanche : 08:00-12:30
L’histoire de Barjols
Occupée par les Romains, Barjols se développe autour de son église et devient une des résidences des Contes de Provence. Agrémentée de douze lavoirs et trente deux fontaines, Barjols doit son surnom de Tivoli de la Provence aux nombreuses sources et cours d’eau qui l’alimentent toute l’année.
Cette richesse naturelle a permis le développement prospère de l’industrie des peaux dès le XIXe siècle. Le village comptera jusqu’à 24 tanneries, 19 moulins à tan, un moulin à foulon, trois papèteries et une blanchisserie ainsi qu’une magnanerie et une fabrique de cartes à jouer. Le village comptait alors 3 300 habitants et devint la capitale française du cuir jusqu’en 1983 terrassée par la concurrence étrangère.
Le Vallon des Carmes
Au fil des siècles, le Fauvery a creusé, dans la roche de tuf et de calcaire, le Vallon des Carmes où grottes et cascades attirent les nombreux touristes en quête de fraîcheur. Un important dénivelé entraîne une suite de cascades et trous d’eau tels le gouffre des épines et la cascade du Fauvery qui se jette, en un saut vertigineux sur le site des anciennes tanneries.
Avec son cheminement entre grottes, cascades et anciens lieux de culte cet espace naturel, aménagé, en 1996, par le Conseil Départemental du Var, est devenu l’un des principaux attraits touristiques de Barjols.
Le quartier des Carmes a abrité, dés 1821, une fabrique de papier puis un moulin à farine en 1859 qui fera place à un moulin à huile en 1888.
En 1981, face à la concurrence étrangère, la ZAC des Carmes accueille une dernière tentative pour maintenir l’activité industrielle des tanneries. Malgré de gros investissements la fermeture définitive intervient en septembre 1983. Les bâtiments sont maintenant occupés par différents artistes.
Le monument aux morts – 1914/1918
Située au centre du village, la place Victor Hugo abrite le monument aux morts de la première guerre mondiale, 1914-1918.
La fontaine centrale, avec sa vasque en forme de coquillage, existait déjà en 1922 quand le sculpteur barjolais, Jules Récubert, entreprit de construire le monument aux morts qui l’encadre.
Les 83 Poilus disparus étaient connus du sculpteur qui les a dépeints avec un grand réalisme. On peut y lire la joie de ceux qui montent au Front et la grande tristesse, voire le désespoir, de ceux qui en reviennent. Il est dit que cette scène et cette ressemblance avec les « gars » du pays en font le plus beau monument aux morts de France.
La porte du Marquis de Pontevès
Il s’agit d’un édifice du XVIè siècle qui a conserve ses voutes surbaissées, les salles du rez-de-chaussée et de son escalier à pignons. La façade, percée de croisées à meneaux encadrées d’épais cordons retombant sur les côtés et terminés par des mordillons armoriés.
Le porche Renaissance, avec son immense portique en pierres dont le frontispice porte la date de 1532, a été classé monument historique en décembre 1921. Sa décoration à pilastres, très fouillée est pleine de délicieux et charmants détails. Les chapiteaux soutiennent un large bandeau surmonté d’une niche carrée qu’encadrent deux niches et des figures d’angelets.
La Collégiale
L’une des plus anciennes du diocèse, l’église Notre Dame de l’Assomption de Barjols, fondée en 1014, a été élevée au rang de Collégiale en 1060. Le chœur et le chevet ont été reconstruits au XIIIè siècle, tout comme la nef et les collatéraux au XVIè siècle. La grande nef mesure 43 mètres de long, 9 m de large et la clé de voûte est à 15 m 40 du sol.
Classée monument historique, elle conserve un tympan du XIIIè siècle et des stalles de bois sculptées du milieu du XVIè siècle. La chaire, datée de 1842, est de style renaissance. Restauré en 1987, le buffet d’orgues, est du milieu du XVIè siècle. La collégiale est dotée d’une sonorité sans équivalent dans aucune autre région.
La chapelle du Rosaire abrite une œuvre de peintre Jean-Baptiste Van Loo. Classé monument historique, ce tableau est la seule représentation connue de la Sainte Vierge, cheveux défaits, sans son voile et allaitant l’enfant Jésus.
Dans le fond de l’église, un reliquaire contient une phalange de Saint Marcel, saint patron du village, sauvée du bucher par une barjolaise en 1562.
Le monument de la Résistance
Lors du coup d’état du 2 décembre 1851, Martin FERDINAND, dit « Bidouré », peigneur de chanvre à Barjols, rejoignit le groupe des insurgés à Tourtour. Atteint d’une balle à la tête par les soldats de l’Empire, il fut laissé pour mort. Secouru à temps, il fut soigné à l’hospice d’Aups. Hélas il fut dénoncé et repris par le régiment du Préfet Pastoureau. Au petit matin il fut fusillé pour la seconde fois. D’autres monuments lui furent élevé, à Aups et à Saint Maximin.
Le cloître Saint Joseph
On peut voir, sur la gauche, l’ancien couvent des Augustins qui s’établirent à Barjols peu après l’an 1000. Ils y restèrent jusqu’en 1773.
Sur la petite porte d’entrée de l’ancien couvent on peut voir une volute ornée d’une feuille d’acanthe terminée par une petite boule qui sert de clé de voûte. Cette porte du XVIIè siècle est surmontée d’un niche taillée dans la pierre de tuf ; la Vierge qui s’y trouvait a disparue et remplacée par la statue de Saint Joseph.
La porte principale, datant certainement du XVè siècle, a été murée lors de l’installation d’une tannerie vers 1860 jusqu’en 1983.
Une restauration de l’ancien couvent a été entreprise et, à travers la grille, on peut admirer le magnifique cloître de la « Maison Saint Joseph ».
La Saint Marcel et les tripettes de Barjols
Barjols est un village du Haut Var qui depuis le 17 janvier 1350 fête la translation des reliques de Saint Marcel dans notre collégiale.
St Marcel est né en Avignon au début du Vème siècle et fut nommé évêque de Die en 463. A près de 80 ans en revenant de Rome, fatigué, il s’arrêta au monastère de Saint Maurice près de Montmeyan où il mourut et fut enterré. Il fit de nombreux miracles, fut vénéré et proclamé Saint.
En 1349, cette abbaye tombant en ruine, St Marcel apparut en songe à son gardien et lui demanda de faire transporter son corps dans un endroit plus digne de lui. Barjols et Aups revendiquèrent les Saintes Reliques. Le comte de Provence décida alors, que les reliques iraient au village le plus proche de St Maurice, mais sur les conseils de leurs voisins les Tavernais (depuis appelés les Avocats), les Barjolais s’emparèrent du corps de St Marcel.
Le 17 janvier 1350 le groupe qui ramenait les reliques rencontra à l’entrée de Barjols, des femmes qui lavaient au ruisseau, les tripes d’un bœuf que l’on aurait abattu en commémoration de celui qui, un jour, aurait été trouvé dans Barjols assiégé et qui sauva ainsi les habitants de la famine.
Dans la joie et l’allégresse le cortège se forma, les reliques, les femmes portant les tripes dans leurs paniers d’osier, les villageois, tous entrèrent dans la collégiale en sautant de joie et en chantant « Sant Macèu, Sant Macèu, leis Tripetos Vendran Lèu ! »
Depuis cela, suivant un rite immuable, se célèbrent les offices religieux suivis de la danse des TIPETTES et pour la « Grande Fête », un bœuf est béni et mis en broche sur la place de la Rouguière.
A l’heure actuelle, pour répondre à la législation en vigueur, un bœuf de parade, loué, est béni et le lendemain un bœuf de boucherie, acheté à l’abattoir, est mis en broche. Les deux jours de fête sont fixés au samedi et au dimanche les plus proches du 17 janvier.
Lorsque le 17 janvier est situé hors de ce week-end, l’arrivée des reliques est fêtée lors d’une messe en « lengo nostre ». La liturgie, les chants et l’homélie sont en provençal. Il reste quelques prêtres qui parlent encore notre langue pour la plus grande joie de beaucoup des villageois et qui n’hésitent pas à apporter quelques traductions pour les plus jeunes ! A la fin de la messe, comme toujours, l’harmonie prend place dans le chœur pour jouer les Tripettes. Les 9 couplets du cantique sont chantés et après chaque refrain la foule qui remplit l’église, tout comme le clergé, saute les Tripettes en suivant le rythme qui s’accélère.